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Le Réalisme (1850-1900)

Le réalisme apparaît en France vers 1848 et se termine à la fin du XIXe siècle. Le peintre qui représente le mieux ce style est Gustave Courbet (1819-1877). Le réalisme est une nouvelle façon de peindre qui s’attarde, comme son nom l’indique, à la réalité sans nécessairement l’idéaliser. Il s’agit de représenter son époque et le monde d’une façon objective. Le réalisme s’oppose aux règles académiques du néoclassicisme et au sentimentalisme du romantisme. Il remet en question la hiérarchie artistique de l’Académie royale de peinture et de sculpture. Si la peinture d’histoire était la plus prestigieuse, le quotidien occupe désormais le même rang.
 
Les œuvres des peintres réalistes ne sont pas de simples imitations du réel. Chacun à leur manière, ils tentent de comprendre l’époque dans laquelle ils vivent.
 
Vers la fin du XIXe siècle se développe le naturalisme qui, dans une certaine mesure, fait suite au réalisme. Les peintres naturalistes s’attardent à représenter, tel qu’il est, le monde des paysans et celui des ouvriers. Un choix qui les distingue des peintres réalistes. Les peintres naturalistes utiliseront la photographie pour réaliser leurs tableaux.


Camille Corot (1796-1875)
Les Jardins de la villa d'Este à Tivoli, 1843
Pont et moulin près de Mantes, 1860-1865
Ville-d’Avray, 1867
Jean-François Millet (1814-1875)
Les Glaneuses, 1857
La Becquée, 1860
L'Angélus, 1857-1859
 Gustave Courbet (1819-1877)
Les Casseurs de pierres, 1849
Trois jeunes Anglaises à la fenêtre, 1865
Un enterrement à Ornans, 1849-1850
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