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Le Fauvisme (1905-1910)

En 1905, à Paris, se tient le Salon d’automne. Le critique d’art Louis Vauxcelles remarque dans la salle VII du Grand Palais une statuette de marbre d’inspiration florentine réalisée par le sculpteur Albert Marque (1872-1939). Comparant cette œuvre de facture classique aux tableaux de couleurs vives se trouvant dans la même salle, Vauxcelles s’écrie : « Donatello chez les fauves! ». La salle VII est dès lors surnommée : « La cage aux Fauves ». Ce dernier mot devint célèbre car il est à l’origine d’un nouveau mouvement pictural français : le fauvisme. Les peintres Henri Matisse (1869-1954), André Derain (1880-1954) et Maurice de Vlaminck (1876-1958) en sont les chefs de file.
 
Contrairement aux impressionnistes qui peignaient ce qu’ils voyaient, les fauves utilisent la couleur en fonction de leurs émotions. Les sentiments priment sur la représentation du réel. La nature n’est plus nécessairement verte; le ciel n’est plus nécessairement bleu.
 
Les fauves s’éloignent des règles académiques. L’utilisation de couleurs irréalistes et le traitement aléatoire de la perspective annoncent ce que deviendra la peinture au XXe siècle.
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Henri Matisse (1869-1954)
Les toits de Collioure, 1905
The Conversation, 1911
Portrait de famille, 1917
Albert Marquet (1875-1947)
Vue d'Agay, 1905
Le Port de Naples, 1909
Assouan le matin 1928
André Derain (1880-1954)
Le séchage des voiles, 1905
Charing Cross Bridge, London, 1906
Pinède à Cassis, 1907
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