L'Académisme (1850-1880)
L’académisme signifie d’abord et avant tout une production picturale liée à une institution académique. En France, cela débute avec la création de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1648, renommée « Académie des beaux‑arts » en 1816. L’Académie des beaux‑arts de Paris regroupe un ensemble d’organismes qui définissent le style officiel. Les peintres débutants fréquentent l’École des beaux‑arts. Le Salon, lui aussi régenté par l’Académie des beaux‑arts, expose les œuvres réalisées par les peintres qui doivent, bien entendu, se conformer à ses exigences. Le prix de Rome récompense les meilleurs étudiants qui iront séjourner dans cette ville pendant cinq ans. L’art académique impose un ordre bien précis dans la peinture. D’abord, le genre le plus noble, celui qui touche à la religion, à l’histoire et à la mythologie; viennent ensuite les scènes de la vie quotidienne, puis les portraits et les paysages, considérés comme étant les genres les moins nobles.
La période de l’académisme qui nous intéresse débute en 1850 pour se terminer aux environs de 1880. Au cours de cette période, la peinture académique connaît un déclin inexorable. Ces années correspondent plus ou moins à la fin de ce mouvement artistique et, par le fait même, à la fin de la tradition classique. L’académisme est alors de plus en plus décrié pour son conservatisme. Le peintre réaliste Gustave Courbet voit plusieurs de ses œuvres refusées au Salon de 1846. Quelques années plus tard, en 1863, le même refus s’applique aux peintres impressionnistes. Ces derniers vont alors créer le Salon des refusés, autorisé par Napoléon III. La fin de l’académisme se confirme en 1881 lorsque le Salon des artistes français remplace le Salon de peinture et de sculpture et, en 1897, par l’entrée des peintres impressionnistes au musée du Luxembourg. La peinture académique ne répond plus à l’évolution de la société. D’autres courants artistiques apparaissent qui vont transformer l’histoire de l’art.
La période de l’académisme qui nous intéresse débute en 1850 pour se terminer aux environs de 1880. Au cours de cette période, la peinture académique connaît un déclin inexorable. Ces années correspondent plus ou moins à la fin de ce mouvement artistique et, par le fait même, à la fin de la tradition classique. L’académisme est alors de plus en plus décrié pour son conservatisme. Le peintre réaliste Gustave Courbet voit plusieurs de ses œuvres refusées au Salon de 1846. Quelques années plus tard, en 1863, le même refus s’applique aux peintres impressionnistes. Ces derniers vont alors créer le Salon des refusés, autorisé par Napoléon III. La fin de l’académisme se confirme en 1881 lorsque le Salon des artistes français remplace le Salon de peinture et de sculpture et, en 1897, par l’entrée des peintres impressionnistes au musée du Luxembourg. La peinture académique ne répond plus à l’évolution de la société. D’autres courants artistiques apparaissent qui vont transformer l’histoire de l’art.
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