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Le Postimpressionnisme (1886-1910)

Le postimpressionnisme débute vers la fin des années 1880 et se termine en 1910. En 1886 se tient la huitième et dernière exposition impressionniste à Paris. Le critique d’art Félix Fénéon publie alors un texte dans lequel il écrit : « Avec cette exposition, l’impressionnisme est définitivement mort ». En fait, il découvre une nouvelle forme d’art qu’il appelle « néo-impressionnisme » ou « postimpressionnisme ». L’expression est reprise, en 1906, par le critique d’art et peintre britannique Roger Eliot Fry. Quatre ans plus tard, ce dernier organise une exposition à Londres qu’il nomme Manet and the Post-Impressionists, consacrant ainsi cette expression sur la scène internationale.
 
En 1886, l’impressionnisme a atteint ses limites. Désormais, plusieurs nouveaux styles et mouvements apparaissent. Le postimpressionnisme n’est pas un courant artistique comme les autres. Il s’agit plutôt d’une façon de définir ce nouveau foisonnement artistique qui se situe entre la fin de l’impressionnisme et l’arrivée des avant-gardes artistiques du XXe siècle.
 
Le postimpressionnisme regroupe, entre autres, Paul Cézanne (1839-1906), Vincent Van Gogh (1853-1890), Paul Gauguin (1848-1903), Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) et Henri Rousseau dit le Douanier Rousseau (1844-1910). De plus, on y retrouve des mouvements tels que le pointillisme, le symbolisme et le nabi. Par leurs travaux, les postimpressionnistes sont les précurseurs d’un art nouveau, celui du XXe siècle. En s’éloignant de l’imitation de la nature, ils permettent à la peinture de s’affranchir des règles qui prévalaient jusque-là.
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Paul Gauguin (1848-1903)
La vision après le sermon, 1888
Autoportrait au Christ jaune, 1889
Fatata te Miti, 1892
Vincent van Gogh (1853-1890)
La Chambre à coucher, 1888
Maison sous un ciel nocturne, 1890
Le Docteur Gachet, 1890
Paul Sérusier (1864-1927)
La Barrière fleurie, Le Pouldu, 1889
Solitude, 1891
Les Laveuses à la Laïta, 1892
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