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Le Dadaisme (1915-1923)

Au cours de la Première Guerre mondiale, plusieurs artistes se réfugient à Zurich, dont Hugo Ball (1886-1927), dramaturge allemand qui s’y retrouve en 1915. Il fonde, avec sa compagne Emmy Hennings (1885-1948), le Cabaret Voltaire, qu’ils inaugurent avec des amis artistes le 5 février1916. Le terme « Dada » est né, quelques jours plus tard, après que les fondateurs eurent pointé ce mot, au hasard, dans un dictionnaire.
 
Les artistes dadaïstes réagissent aux horreurs de la guerre. Antipatriotes, ils en dénoncent l’absurdité. Ils rejettent les normes esthétiques de leur époque et utilisent le scandale comme démarche artistique. Ils veulent détruire et faire table rase d’un art et d’une époque qu’ils jugent révolus. Ce faisant, ils affirment dans une certaine mesure leur joie de vivre.
 
Bien que le dadaïsme soit né à Zurich, il connaîtra, par la suite, une expansion en France, en Allemagne et aux États-Unis; plusieurs nouveaux mouvements artistiques en découleront. Le dadaïsme s’attaque à la littérature et à l’art, tels qu’ils ont été définis jusque-là. Ce travail de déconstruction donne naissance à des œuvres qui utilisent des formes et des matériaux inédits.
 
Au début des années 1920, on assiste à la fin graduelle du mouvement Dada. André Breton (1896-1966) déclare que le Dada « tourne en rond ». Victime de désaccords internes, le dadaïsme connaît une scission. Certains artistes iront vers le surréalisme, qui se réappropriera plusieurs aspects du dadaïsme.
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Jean Arp (1886-1966)
Berger de nuages, 1953
Wolkenschale, 1961
Scrutant l'horizon, 1967
Sophie Taeuber-Arp (1889-1943)
Tête Dada, 1918-19
Composition ovale avec motifs abstraits, 1922
Quatre espaces à croix brisée, 1932
Man Ray (1890-1976)
Black Tray, 1914
Marcel Duchamp en Rrose Sélavy, 1921
Kiki, Noire et Blanche, 1926
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