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Le Néoclassicisme (1750-1830)

Le néoclassicisme apparaît en Europe vers 1750. Il prendra fin autour des années 1830. On pourrait résumer ce mouvement artistique de la façon suivante : Quand la vertu remplace la frivolité. Le néoclassicisme s’oppose à l’art baroque et au rococo. Il s’inspire de l’Antiquité classique qui revient au goût du jour grâce à la redécouverte de Pompéi et d’Herculanum. Les écrits de Johann Joachim Winckelmann (1717-1768), archéologue et historien d’art, participent à la naissance du néoclassicisme. En effet, ce dernier prône l’abandon du rococo et suggère de se tourner vers l’art de l’Antiquité qu’il considère comme un idéal. Un idéal qui a influencé les artistes à toutes les époques et, plus particulièrement, ceux de la Renaissance.
 
Le néoclassicisme reflète les valeurs philosophiques de l’âge des Lumières. C’est le retour à la raison. Les fantaisies du rococo font place à la vertu et au patriotisme. De plus, la montée en force de la bourgeoisie se traduit par un changement des règles artistiques : Place désormais à la maîtrise des émotions!
Jacques-Louis David (1748-1825)
Le Serment des Horaces, 1784-1785
Les Sabines, 1799
Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard, 1801
Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842)
La Paix ramenant l'Abondance, 1780
Marie-Antoinette dit « à la Rose », 1783
Portrait de l'impératrice Maria Fedorovna, 1799
Antoine-Jean Gros (1771-1835)
Combat de Nazareth, 1801
Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa, 1804
Napoléon sur le champ de bataille d'Eylau, 1808
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